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RATON LAVEUR
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Depuis des millénaires, le raton laveur, petit animal à la face masquée, peuple les immenses territoires du continent américain et, plus récemment, une partie de l’Europe et de l’Asie. Ce maraudeur, vif et intelligent, furète à longueur de nuit aux abords de l’eau pour chasser ses proies avec une habileté étonnante.
Introduction
Les origines du raton laveur restent confuses et alimentent encore les débats des scientifiques. Membre de la famille des procyonidés, il fait partie de l’ordre des carnivores et, à ce titre, se rattache donc aux miacidés, ces petits mammifères arboricoles à queue longue, apparus il y a entre 30 et 50 millions d’années, qui, au début de l’oligocène (il y a 30 millions d’années), se scindent en trois branches principales : les félidés, les canidés et les phocidés. C’est à partir de ce stade que les hypothèses des scientifiques ont divergé. Pour certains, les procyonidés dériveraient des canidés primitifs, dont ils se seraient rapidement séparés au cours de l’oligocène.Capture de raton laveur Brosard.
Gestion parasitaire Dalton s ocupe d Exterminer les raton laveur dans les municipalites suivantes Longueuil. Boucherville.Brosard. St Hubert. St Jean sur le richelieu.
D’autres ont avancé l’hypothèse que l’origine des procyonidés était plus récente : ils se seraient développés pendant le pliocène (de – 5 à – 2 millions d’années), à partir d’un ancêtre commun. D’autres enfin ont suggéré que les procyonidés auraient un mystérieux ancêtre, encore inconnu, commun avec les mustélidés. Cette relation avec les mustélidés a été confirmée par les recherches génétiques.Exterminateur de raton laveur st Philip.
Des travaux récents (2006 et 2007) confirmeraient finalement une divergence fondamentale entre Cynoidea (canidés) et Arctoidea, groupe qui se sépara en trois groupes primaires, les Ursidés (y compris le panda géant), les pinnipèdes et les Mustéloidés. Au sein de cette dernière superfamille, ont été également précisées les divisions en vigueur entre mustélidés, procyonidés (les premiers étant le « groupe sœur » des seconds), méphitidés et ailuridés (monotypique avec le petit panda). Par ailleurs, les liens entre espèces de procyonidés ne sont pas encore clairement identifiés et l’hypothèse d’évolutions parallèles est avancée, les divergences entre genres ayant probablement eu lieu au miocène.Extermination Rive Sud.
Quant au genre Procyon auquel appartient le raton laveur, il serait ainsi apparu à la charnière du miocène et du pliocène, il y a quelque 5 millions d’années, en Amérique du Nord, et aurait colonisé l’Amérique du Sud au moment de l’apparition de l’isthme de Panamá. Introduit avec succès en Europe et en Asie, le raton laveur (Procyon lotor) bien que chassé et piégé par l’homme, est en constante augmentation.Exterminateur rive Sud.
La vie du raton laveur
Un solitaire nocturne
Dormant tout le jour, le raton laveur ne pointe son museau hors de sa tanière qu’à la nuit tombée. Alors, du crépuscule à l’aube, il déborde d’activité et parcourt son territoire pour se nourrir. Il se rend d’abord vers les meilleures zones d’alimentation de son domaine, de préférence les abords de l’eau et les forêts humides ou marécageuses riches en proies aquatiques et en végétaux, qu’il prospecte longuement, grâce à son odorat développé et à ses mains très sensibles.Capture de raton laveur st Isidore.
Ensuite, il élargit ses recherches vers des zones secondaires pour compléter éventuellement son repas. Enfin, quand la nuit s’achève, il regagne son gîte, où il passera tranquillement la journée bien à l’abri des prédateurs. Il lui arrive pourtant de déroger à cette règle : au bord de la mer, par exemple, lorsque les marées basses laissent sur les rivages quantité de mollusques et de crustacés, il s’aventure sur les plages, même de jour, pour profiter au maximum de cette manne.Exterminateur de Raton Laveur st Mathieu.
Un excellent grimpeur
Le raton laveur n’est pas un bâtisseur. Dans les arbres, il utilise les cavités existantes. Le choix des tanières, ou gîtes, dépend essentiellement de la protection et de la sécurité offertes par ces abris, qui sont souvent situés près de l’eau, entre 70 et 150 m en moyenne de celle-ci, et, au maximum, à 800 m. Les larges cavités des arbres constituent en principe les gîtes préférés du raton laveur, notamment des femelles qui y élèvent leurs petits. Mais des études de radio-pistage, menées dans l’Ontario, montrent une utilisation préférentielle des terriers au sol. Les raisons d’un tel choix dans ces régions sont inconnues.Extermination de raton laveur Mercier.
Bien qu’il soit un excellent grimpeur, le raton laveur effectue l’essentiel de ses déplacements et de sa recherche de nourriture au sol. Il peut parcourir d’assez longues distances sur une zone qui couvre habituellement 300 ha. Cette superficie est cependant variable selon le sexe, l’âge, le nombre des individus mais aussi selon la qualité de l’habitat et la saison. Là où la nourriture est abondante, les territoires peuvent ne pas dépasser 40 ha, superficie qui s’étend temporairement lorsque le raton laveur exploite des ressources alimentaires saisonnières (fruits, maïs…) situées au-delà des frontières de son domaine, ou à la saison des amours, lorsque le mâle, probablement polygame, courtise plusieurs femelles.Exterminateur de raton laveur Chateaugay.
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Des cris pour communiquer
Le raton laveur étant un solitaire, mâle et femelle vivent séparément, chacun sur son domaine. Les territoires des femelles, plus petits, sont de 150 à 200 ha en général. Ils se chevauchent souvent, alors que ceux des mâles sont séparés et balisés par des sécrétions odorantes. Le comportement de défense du domaine vital diffère selon les sexes. Les mâles seraient plus agressifs, notamment lors de la période de reproduction ou, chez les plus jeunes, lors de l’acquisition d’un nouveau territoire.Extermination de raton laveur Laprairie.
En dépit de leurs mœurs solitaires, il arrive que les animaux (jusqu’à neuf) se regroupent en association provisoire sur des lieux riches en nourriture. La vie sociale des ratons laveurs est peut-être beaucoup plus développée qu’on ne le pense. Les nombreux systèmes de communication qu’ils utilisent, tant visuels que sonores et tactiles, en témoignent. Ainsi, près de treize types de cris différents ont été notés. La plupart sont échangés entre partenaires au moment de la reproduction ou lors des contacts entre jeunes d’une même famille.Extermination st Edward.
Dans le nord de leur aire de répartition, les rigueurs hivernales obligent les ratons laveurs à ralentir leur activité. Pendant les mois les plus froids, ils se réfugient dans leur gîte où, vivant sur les réserves de graisse, ils entrent dans une phase de repos. Mais il ne s’agit pas vraiment d’une hibernation, car le taux métabolique reste élevé et, si les conditions redeviennent plus clémentes, même passagèrement, il leur arrive de sortir de leur abri. Dans ces tanières d’hiver, plusieurs ratons peuvent cohabiter et passer la mauvaise saison ensemble. On en a compté parfois jusqu’à vingt-trois !Capture de raton laveur st Edward.
Un carnivore aux mains habiles
Le raton laveur possède des capacités d’adaptation alimentaire assez remarquables. Ce carnivore pourrait presque être qualifié d’omnivore ; car non seulement il s’accommode d’une très grande variété de proies terrestres ou aquatiques selon les saisons et les régions, mais il peut également ingurgiter une forte proportion de végétaux pendant la période estivale. Il a toutefois une préférence marquée pour des animaux de petite taille, qui vivent dans un milieu aquatique.Cpture de Raton Laveur Sherinngton.
Les techniques de chasse du raton laveur sont différentes de celles utilisées habituellement par les carnivores. Pas d’affût ni de course-poursuite pour ce quêteur qui furète partout autour de lui, reniflant et touchant ce qui lui paraît comestible. Le toucher joue en effet un rôle essentiel dans la recherche de la nourriture ; les pattes avant du raton laveur ont une mobilité et une sensibilité extrêmes, comparables à celles des mains de l’homme. Il semblerait que le raton laveur soit capable de repérer des écrevisses dans l’eau, simplement en les touchant, comme l’a démontré une étude menée en 1977 par M. Ewer. Tous les aliments, quels qu’ils soient, sont manipulés avec les pattes antérieures avant d’être portés à la gueule. La renommée du raton laveur lui vient de cette grande dextérité manuelle et de son habitude de « laver » ses aliments avant de les consommer.Extermination de raton laveur st Constant.
Des repas à la carte
Les menus du raton laveur sont variés, mais les petits vertébrés n’y occupent pas une place très importante, comme on pourrait l’imaginer pour un animal carnivore de cette taille. Par contre, les invertébrés prédominent, qu’il s’agisse de myriapodes, d’insectes (sauterelles, chenilles, guêpes, coléoptères…) ou de crustacés. Le raton laveur est très gourmand d’écrevisses, mais ne dédaigne pas les escargots ou les vers de terre, déterrés avec les pattes antérieures.Exterminateur de raton laveur st Mathieu.
Lorsqu’il s’attaque aux vertébrés, il marque une préférence pour les amphibiens (grenouilles, crapauds…), les rats, les musaraignes ou les écureuils. À l’occasion, il peut également consommer des poissons ou de jeunes tortues. Quand vient le printemps, oisillons et œufs complètent ce régime. Le raton laveur ne s’attaquera aux oiseaux adultes que s’ils sont blessés ou malades, c’est-à-dire s’il a une chance de pouvoir les attraper. En été, il s’adapte et profite de la végétation luxuriante pour se nourrir de fruits, de baies, de maïs et d’herbes diverses ; la part des végétaux dans son alimentation peut alors prédominer sur celle des animaux.Capture de Raton Laveur st Mathieu.
Le raton laveur prospère ainsi en adaptant son régime alimentaire aux saisons ou à son environnement géographique. Dans ce dernier cas, les variations peuvent être importantes : ainsi, le raton laveur consommera principalement des écrevisses près des rivières, alors qu’en montagne ce seront des baies et des fruits qui constitueront l’essentiel de sa nourriture. Des observations ont montré également l’évolution des menus du raton laveur en fonction des saisons : les proies animales (crustacés, poissons, insectes, mollusques) peuvent dominer de l’hiver au printemps, puis les crustacés perdre de leur importance pour être remplacés par les végétaux (glands et baies) en été et en automne.Extermination de Raton Laveur st Catherine.
Des petits bien protégés par leur mère
Juste avant l’éveil printanier, en février-mars généralement, le raton laveur mâle se met en quête d’une ou de plusieurs partenaires. Il parcourt alors de grandes distances, qui l’amènent souvent au-delà des limites de son territoire. Lorsqu’il rencontre une femelle en chaleur, il ne perd pas de temps. Le cérémonial amoureux est bref : le mâle griffe le sol de ses pattes postérieures, se redresse et se frotte l’arrière du crâne à l’aide d’une branche qu’il tient dans ses pattes antérieures. Pendant toute la durée de l’accouplement, la femelle émet un cri continu. Puis les partenaires se séparent et le mâle repart : il peut s’accoupler avec 2 ou 3 femelles et parcourir 11 km en une nuit !Capture de Raton Laveur st Philip.
La mère élève seule ses petits
La femelle reste seule pour mettre au monde, élever et protéger les petits. Peu avant la naissance, elle devient agressive et chasse tout congénère qui serait dans les environs. Après une soixantaine de jours de gestation, au mois d’avril en général, elle met bas dans son terrier ou dans l’anfractuosité d’un arbre. Selon les régions, les naissances peuvent se poursuivre jusqu’en août ; dans l’extrême sud-est des États-Unis, elles auraient lieu en mai-juin. Le nombre de petits par portée est également variable : de 2 à 5 en moyenne, il peut aller jusqu’à 8. Il semblerait que les régions septentrionales soient plus favorables aux grandes portées. L’abondance des ressources alimentaires est aussi un facteur important.Capture de Raton Laveur Candiac.
Un masque noir et blanc dès la naissance
Les jeunes ratons laveurs ont les yeux et les oreilles fermés et ne pèsent pas plus de 75 g. Même si les observateurs ne sont pas d’accord pour déterminer s’ils sont ou non alors recouverts d’un pelage, le masque facial noir et blanc, si typique de l’espèce, est déjà esquissé. À l’âge de 10-12 jours, il sera nettement dessiné. Peu après, à 15-20 jours, les yeux et les oreilles s’ouvrent. À 7 semaines, la fourrure des jeunes n’aura rien à envier à celle des adultes.Extermination de raton laveur st Remi.
Les premières dents de lait font leur apparition à 4 semaines, mais la dentition définitive n’est acquise qu’entre la quatorzième et la vingtième semaine. Les petits ingèrent leurs premiers aliments solides vers la neuvième semaine, mais, maladroits et turbulents, ils sortent plus tôt du terrier, sous l’œil attentif de leur mère. Pour communiquer avec elle, ils utilisent divers sifflements, cris aigus ou vibrants, réclamant du lait et de la chaleur. La mère répond par des grognements et des ronronnements, qui stimulent et synchronisent la tétée. Lorsque les jeunes commencent à se déplacer, les vocalisations diminuent en fréquence et en intensité ; désormais, elles serviront surtout à réunir la famille et à maintenir sa cohésion. Durant l’automne ou l’hiver suivant leur naissance, les jeunes s’éloignent du gîte familial, à la recherche d’un nouveau territoire.Extermination raton laveur longeuil.Longeuil.
Pour tout savoir sur le raton laveur
Raton laveur (Procyon lotor)
Avec son masque facial et sa queue touffue marquée par 5 à 7 anneaux foncés, l’aspect du raton laveur est caractéristique. Ce maraudeur vif et espiègle, à la silhouette trapue, possède un museau fin et pointu, des oreilles bien dégagées, tenues droites, et un arrière-train surélevé. Sa fourrure dense varie du brun grisâtre clair au brun sombre, en passant par le roux. Sa queue se termine par un bout noir et le dessous du corps est plus clair. Les poils sont assez longs, notamment sur les flancs ; ils recouvrent en partie les pattes qui, de ce fait, paraissent encore plus courtes.Exterminateur Rive sud.
De la taille d’un petit chien (de 50 à 90 cm pour le corps et de 20 à 40 cm, au maximum, pour la queue), le raton laveur adulte pèse en moyenne entre 5 et 6 kg. Mais certains individus atteignent 15 ou 20 kg. La morphologie varie en fait selon le sexe et les régions. Les mâles sont plus forts, plus massifs que les femelles (poids supérieur de 10 à 15 %, en moyenne), et, au nord de son aire de répartition, l’animal est plus lourd et sa fourrure plus dense. Tous les ratons laveurs muent une fois par an, au printemps : le processus dure trois mois.Capture de Raton Laveur st Edward.
Les pattes de ce petit mammifère ont chacune cinq doigts pourvus de griffes solides. Les orteils sont longs et effilés, mais ne sont pas reliés entre eux par une membrane natatoire, bien que cet animal soit un excellent nageur. Les pattes antérieures sont dotées d’une mobilité et d’une sensibilité remarquables ; grimpeur très agile, le raton laveur les utilise comme des mains pour s’élever jusqu’au sommet des arbres. Il peut ainsi s’échapper rapidement s’il se sent menacé ou s’il est poursuivi. Pour redescendre, il se laisse glisser avec précaution le long du tronc en gardant la tête dirigée vers le haut.Capture de raton laveur.
Lorsqu’il se déplace, généralement au trot, le raton laveur adopte une posture caractéristique : dos courbé, tête basse et queue dressée. Il n’est pas très rapide et, même au galop, ne dépasse pas les 25 km/h. Ce n’est pas un handicap pour lui qui n’attrape pas ses proies à la course.Extreminateur Rive Sud.
Doté d’un bon odorat, d’une ouïe fine et d’un excellent toucher, c’est un chasseur efficace, qui trouve facilement de quoi se nourrir. Pour consommer ses victimes, le raton laveur s’assied sur son arrière-train, saisit la proie dans ses mains et la déchiquette avant de l’avaler. Car, comme son régime alimentaire assez éclectique le prouve, sa dentition n’est pas celle d’un carnivore strict : les canines sont développées en crocs, mais les molaires sont aplaties.Capture de raton laveur Mercier.
Animal intelligent, le raton laveur est parfois capable de performances assez remarquables. Sterling North rapporte le cas d’une femelle sauvage qui avait appris à reconnaître le son d’une cloche pour se nourrir. Lorsque la cloche sonnait, la porte s’ouvrait et de la pâtée était servie. Après quelques nuits, la femelle disparut mais revint deux ans après, accompagnée de ses deux jeunes. Elle n’avait rien oublié du mécanisme « sonnerie – ouverture de porte – nourriture », qu’elle enseigna à ses petits.Extermination Raton Laveur Laprairie.
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